L'ensemble de l'appareil reprend le principe du Praxinoscope mais disposé verticalement et dont les éléments sont doublés (pour l'œil droit et pour l'œil gauche). Comme pour le Praxinoscope à projection, les prismes de miroirs et les tambours recevant les bandes sont inclinés. Les sommets des deux prismes de miroirs sont évasés et opposés l'un à l'autre. Un viseur binoculaire est ajouté pour ajuster la vision du spectateur. Le tout tourne sur le même axe à l'aide d'une manivelle et l'ensemble est fixé sur un pied.
Les bandes sont réalisées à l'aide de l'appareil Stéréocinématographique d'Émile Reynaud avec lequel les vues sont prises en alternance œil droit/œil gauche, sur la même bande sensible. Les facettes de miroir du prisme pour l'œil droit et celles du prisme pour l'œil gauche se chevauchent, de façon à ce que la vision alternée des images droite/gauche soit restituée. Des repères sur les bandes et sur les tambours permettent de disposer correctement les bandes.

Il n’existe qu’un seul exemplaire de cet appareil conservé au Musée des Arts et Métiers (Paris 3ème)[1]


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Voir l'article de G. Maréschal paru dans la Nature
Voir l'article paru dans Cinéscopie sur les recherches stéréoscopiques d'Émile Reynaud
Voir la transcription du brevet d’invention du Praxinoscope où apparaissent les projets d'Émile Reynaud vers la stéréoscopie animée.
Voir la transcription du brevet d’invention du Stéréo-Cinéma, où apparaît le projet d'Émile Reynaud pour l'adaptation de cet appareil à la projection en relief. Il n'y parviendra jamais.

Note

[1] Secteur communication, appareil désigné praxinoscope binoculaire stéréoscopique