Le Photo-Scénographe - Illustration d'André Reynaud dans la biographie de M. Noverre Émile Reynaud met d'abord au point un appareil à déroulement horizontal de bande, avec une bobine émettrice (contenant la pellicule non-exposée) et une bobine réceptrice (pour la pellicule exposée), sans doute fortement inspiré du Chronophotographe à bande mobile[1] d'Étienne-Jules Marey.
Le Photo-Scénographe - Illustration d'André Reynaud dans la biographie de M. NoverreIl fait un essai et chronophotographie ses deux fils sur le balcon de l'immeuble situé en face de celui qu'il occupe avec sa famille au 58 de la rue Rodier. Il réalise un montage sur bande de Théâtre optique qu'il présente aux membres du conseil d'administration du Musée Grévin[2] qui feront alors appel aux Clowns Footit et Chocolat pour la réalisation de Guillaume Tell, première des Photo-Peintures animées.
Il modifie ensuite son appareil, la bande se déroulant alors verticalement et réalise un essai à la gare de Champigny. Le conseil d'administration du Musée Grévin fait appel au comédien Félix Galipaux[3] pour la deuxième Photo-Peinture animée intitulée Le Premier cigare.


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Sources :

Notes

[1] Voir l'article de la Nature n°911 du 15 novembre 1890

[2] Séance du 30 mars 1896 : « Le conseil, après avoir assisté à un essai d'adaptation de la photographie aux Pantomimes lumineuses, décide d'aider M. Reynaud dans la poursuite de ses recherches, afin de faire aboutir, le plus tôt possible cette adaptation »

[3] Voir les délibérations du conseil d'Administration du Musée Grévin liées à l'emploi de Monsieur Galipaux pour les Photo-Peintures animées