Nombre de poses : 636
Longueur : 45 mètres
Durée : environ 15 minutes
Musique : Gaston Paulin
Décor : une plage, la mer et les falaises. Un tremplin pour sauter dans l'eau. Au premier plan : une cabine.
Personnages : 2 baigneurs, un baigneur chauve et bedonnant, un jeune baigneur, des mouettes, le Parisien et la Parisienne, le petit chien, le Copurchic, un batelier.

Un baigneur arrive, s'élance sur le tremplin, saute à la mer. Un autre le suit et fait le saut périlleux. Tous deux dans l'eau s'aspergent réciproquement. Un monsieur chauve et bedonnant hésite à se lancer. Un jeune homme saute sur ses épaules et le précipite à l'eau. Tous deux dans l'eau s'éloignent, l'un tirant sa coupe, l'autre faisant la planche.
Apparition de mouettes, elles évoluent gracieusement au-dessus de la plage, puis disparaissent lentement.
Un couple parisien surgit, élégamment vêtu, la jeune femme portant sur son bras un petit chien. Les nouveaux venus s'accordent au sujet de leurs cabines, puis le mari s'en va vers la sienne, qui se trouve hors du décor.
À ce moment le Copurchic, très élégant, monocle à l'œil, vient s'arrêter devant elle et l'examine avec un évident intérêt. Le chien s'échappant des bras de sa maîtresse, court se jeter dans les jambes du Copurchic, qui trébuche, manque de tomber en avant et fait tomber la Parisienne. Il la relève et se découvrant, la casquette blanche à la main, se prodigue en excuses, pendant que sa victime, l'air pincé, baisse modestement les yeux.
Une déclaration suit les excuses, déclaration à laquelle la Parisienne coupe court en s'enfermant dans sa cabine. La porte claque au nez du monsieur. Le Copurchic met son œil au trou de la serrure et manifeste sa joie de ce qu'il voit. A ce moment, surgit en costume de bain le mari de la dame, il se fâche, donne à l'indiscret un coup de pied quelque part. Surprise du Copurchic qui, devant l'air furieux du Parisien, s'efface tout penaud et disparaît.
La Parisienne sort de la cabine en peignoir de bain. Elle enlève son peignoir, apparaît en maillot, et le couple, à petits pas, entre dans l'eau et se trempe, puis tous deux se mettent à nager et disparaîssent.
Le Copurchic revient en scène et entre dans la cabine, se cache à l'intérieur. Quelques instants après, le chien entre en scène, fait le tour de la cabine et, sentant la présence de quelqu'un, se met à japper et à sauter contre la cloison. L'occupant, passe le bras par la lucarne et essaie de chasser l'animal, qui s'obstine. Prenant sa casquette, il tente d'en frapper le chien, mais celui-ci s'empare du couvre-chef, le lui arrachant des mains et, le prenant entre ses dents, se sauve.
Les deux Parisiens reviennent à la nage, sortent de l'eau pendant que le Copurchic se renferme soigneusement dans la cabine. La Parisienne ouvre la porte, mais la referme précipitamment et fait comprendre à son mari qu'il y a quelqu'un. Furieux, le mari entre et ressort en tenant l'audacieux par l'oreille. Il le secoue violemment, plusieurs fois, et finalement l'envoie choir dans l'onde amère. L'autre se relève péniblement et se sauve ruisselant, tandis que le chien, revenu, se met à ses trousses en jappant de plus belle et lui mord les mollets.
Un bateau apparaît, le batelier faisant force de rames ; puis s'arrêtant, il déroule le long du mât, une toile sur laquelle sont inscrits ces mots : La représentation est terminée.

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Sources